La cérémonie officielle du lancement des activités culturelles de l’Association des Burkinabè de New York ( ABNY) a eu lieu dans les locaux du tout nouveau siège de l’association situé dans le Bronx. Placée sous le très haut patronage de son Excellence l’ambassadeur du Burkina Faso à Washington D . C Seydou Kaboré qui avait à ses cotés l’ambassadeur du Burkina Faso auprès des Nations – Unies, son Excellence Eric Tiaré, et sous la présidence du consul général Alain Kompaoré, la cérémonie s’est voulue au – delà de l’aspect culturel, un cadre de convivialité.

L’orchestre de la Diaspora, les programmes d’apprentissage culturel pour les enfants, sont entre autres des activités qui sont déjà entamés par l’association.
Pour le président de l’association des Burkinabè de New York, Hermann L. Somé, cette rencontre se veut une « célébration de nous-mêmes et de notre culture .»
Et son Excellence Seydou Kaboré de s’émerveiller : « Voila une jeunesse qui s’engage dans une direction économique. » Et d’ajouter : « Il faut qu’on quitte une diaspora de la mendicité pour une diaspora de combat. »

Parlant de L’Orchestre de la Diaspora qui s’enorgueillit de son matériel de musique flambant neuf, Monsieur Somé dira que c’est une plateforme pour permettre aux artistes Burkinabè de s’exprimer et de faire valoir leur talent.
Le représentant du conseil de sages Mustapha Diaoune, lui a invité les uns et les autres à s’approprier de cette orchestre à chaque fois qu’ils organisent des manifestations peut importent leur nature car selon lui « la culture c’est notre richesse. »
Son excellence l’Ambassadeur Kaboré a vu une partie de cette culture dans le Faso Dan Fani. N’ a t – il pas exhorté les Burkinabè de la diaspora à aller au – delà du simple port du Faso dan Fani en mettant aussi l’accent sur sa commercialisation ? C’est l’occasion pour saluer l’exposition vente des produits typiquement Burkinabè lors de cette cérémonie.

Pour Gerald Koala, représentant des Co – parrains, la valeur réelle de nos vies restent dans les actes que nous posons, une sorte d’invite à l’unité de cœur et d’esprit.
Les enfants sont les hommes et les femmes de demain, dit – on. C’est la raison pour laquelle leur éducation et leur devenir préoccupent tant l’Association des Burkinabè de New York. Pour ce faire, « elle a initier des programmes d’apprentissages culturels pour les enfants en vue de leur permettre d’avoir une meilleure connaissance de la culture africaine et particulièrement celle du Burkina Faso. »
L’autre partie non moins importante de la cérémonie a été la levée de fonds qui s’est élevée à près de 18 000 dollars. Mais l’argent reçu de façon concrète est de 13 000 dollars selon les indiscrétions des organisateurs.
C’est le lieu de rappeler à tous ceux qui ont promis devant Dieu et devant les hommes qu’une promesse est une dette.

L’ambassadeur Eric Tiaré a profité de l’occasion pour élever au grade de Commandeur Madame Marguerite Karama pour service rendue à la Nation.
La politique s’est aussi invitée dans la cérémonie. C’est le cas par exemple de Vanessa Gibson council member pour le district 16 qui est en fin de mandat mais candidate pour le poste de Président de Borough de Bronx. Elle est venue solliciter le soutient des Burkinabè.
Dans tous les cas la diaspora Burkinabè est en marche. « C’est cette diaspora qui va impacter le Burkina Faso, » a conclut l’ambassadeur Kaboré .
Bazona Barnabé Bado